Tu as sûrement déjà remarqué : une marque de fringues que tu aimais bien au début… et quelques années plus tard, tu ne retrouves plus du tout la même sensation.
Les pièces sont plus fines, les coupes n’ont plus rien à voir, le tissu est moins dense.
Et pourtant, la marque a grandi.
Elle vend plus, elle ouvre des boutiques, elle fait des campagnes, elle collabore avec des noms. D’autres marques où tu te dis “oh wooow c’est fou”.
Elle a plus de moyens, donc normalement, ça devrait aller dans le bon sens :D
Mais non.
Au départ, une marque n’a rien d’autre que son produit.
Enfin je te parle d’une marque qui veut fabriquer des produits de qualité.
Donc elle se concentre sur ce qu’elle peut contrôler : la coupe, le tissu, la durabilité.
C’est à ce moment-là qu’elle est la plus exigeante. Parce qu’elle ne peut pas se permettre d’être moyenne.
Et c’est pour ça qu’elle se fait connaitre.
Mais dès que ça prend de l’ampleur, la logique change.
Il faut produire plus, plus vite, pour plus de monde.
Et pour ne pas faire exploser les coûts, on commence à rogner :
Un tissu un peu moins lourd.
Une couture moins coûteuse.
Une production plus délocalisée (parfois par manque de place aussi dans les ateliers)
Pris séparément, ce sont des détails.
Mais une fois cumulés, c’est un autre vêtement.
Visuellement proche, mais objectivement moins bon.
Mais il ne faut pas oublié un truc. Ça reste une entreprise lucrative. Et une entreprise lucrative qui grandit doit faire un truc primordial :
vendre. ET vendre encore et encore.
Donc à plus de monde et plus souvent. Ce qui implique aussi de sortir encore plus de produits.
En parallèle, l’image continue de monter.
Des photos léchées, une DA uniforme, un discours bien quali comme il faut.
La marque paraît plus haut de gamme.
Mais ce n’est pas le produit qui a progressé, c’est la communication.
Et pendant que l’image grimpe, la qualité baisse. Très souvent.
Est-ce qu’il faut fuir toutes les marques qui prennent de l’ampleur ?
Pas du tout.
Mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’elles fassent mieux avec la croissance.
Parce que la croissance ne favorise pas la qualité. Elle favorise la productivité.
Et à un moment, la qualité devient un compromis.
C’est systémique. Il faut juste toujours comprendre ce qu’on achète, déjà en isolant le vêtement acheté, mais aussi en s’intéressant à la marque dans son entièreté.
C’était ma dernière newsletter avant les vacances d’été.
J’espère que tu pourras nager avec plein de petits poissons et prendre un max de soleil.
À la rentrée je te prépare quelques cocréations et sorties sympathique.
Au programme :
Du pull, simple mais en même temps que tu ne trouves pas partout (septembre)
Des chaussures montantes bien badass, mais que tu pourras aussi porter dans des tenues élégantes (octobre).
Une objet que tu poses sur une table basse et qui se lit 🌟 (octobre)
Un objet que tu vas pouvoir porter fièrement à ton poignet 👀 (novembre).
De nouvelles écharpes avec un format différent et d’autres coloris (novembre).
Bref, plein de trucs hyper cool qui m’excitent fort.
Merci pour tout, si tu lis ces lignes c’est que tu fais partie de la crème de la crème des personnes qui me suivent, et je saurai te remercier comme il faut pour ces sorties :)
Du love et bonnes vacances,
Luca