Alerte collab - la tennis de cet été 🌞
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Ça fait un moment que j’attends de recollaborer avec Sam (de Max Sauveur), pour la 3e fois.
Ce sont à chaque fois les collabs qui cartonnent le plus. Les collabs avec Sam sont vraiment vécues comme des kifs qu’on se fait entre très bons potes.
Là, ça fait 2 ans qu’on n’a rien fait ensemble et on a eu le temps de penser cette tennis (autour de pas mal de bouffe et de bon vin, comme d’habitude).
Pourquoi une Canvas shoes ?
Je pense que tu en as déjà.
Comme moi en fait.
Tu as sûrement une paire de Vans ou de Converse basses qui traînent dans ton placard à chaussures.
Même si on adore ces paires avec Sam, on voulait un truc qui dure LONGTEMPS.
À vrai dire, sur pas mal de mes sneakers en toile, la semelle part en lambeaux au bout de deux étés.
Un peu comme sur cette paire par exemple :
On voulait une tennis en toile à la fois confortable, solide, légère, avec une vraie gueule. Pour que nos potes nous disent :
“oh wow tu les as achetés où’han ?”.
Enfin tu vois quoi.
Avec Sam, on s’est donc inspiré de modèles militaires vintage de l’armée américaine.
Elles reprennent tous les critères que j’ai pu citer.
Et surtout il fallait que ces sneakers soient…
Vulcanisées (c’est trop stylé comme mot)
La vulcanisation est un procédé qui a été inventé par Charles Goodyear (le mec des pneus) en 1839.
Ce procédé chimique a permis de créer des chaussures plus durables et résistantes à l'eau, particulièrement.
Au début des années 1900, les militaires américains ont commencé à utiliser des chaussures vulcanisées pour protéger leurs pieds face aux intempéries (je vous parle ici de chaussures de combat hein…).
Puis, pendant la Première Guerre mondiale, les soldats ne portaient plus que ça en raison de leur résistance à l'eau et à la boue.
En ce qui concerne la basket, elle reste toujours un accessoire indispensable dans le baluchon du parfait soldat Ricain.
Pour l’anecdote, la Converse All Star a été portée par les forces armées américaines pendant la Seconde Guerre mondiale, tandis que les Vans Authentic ont été populaires auprès des soldats américains pendant la guerre du Vietnam.
C’est un procédé qui est utilisé encore aujourd’hui chez des marques pointues, notamment au Japon.
Du coup c’est quoi l’avantage ?
Tu l’auras compris, c’est un procédé qui rend la semelle méga étanche. C’est ce qu’on voulait impérativement.
Pour le côté technique, le processus de vulcanisation est en fait quand la semelle en caoutchouc fusionne avec la tige en toile.
Tu n’as pas de coutures.
L’avantage est aussi créatif. Là où tu n’as pas beaucoup de choix de formes de semelles cousues, tu fais ce que tu veux avec le vulcanisé.
Quand une semelle est cousue, il faut impérativement adapter la forme de la chaussure à cette semelle.
Ici on a fait ce qu’on voulait.
On a pu changer des micro paramètres qui n’auraient pas été possibles sur une semelle cousue.
On parle :
de l’épaisseur
de la hauteur
du débordement de la semelle sur la tige
de la couleur
des détails à l’avant
du type de relief sur la matière…
Mais c’est là que les galères ont commencé
Les ateliers qui pratiquent la technique de vulcanisation ne sont pas très répandus.
En fait, à chaque fois que Sam allait voir un atelier pour demander de la vulcanisation, il répondait :
“Vous ne trouverez pas d’usine vulcanisé en Europe, ça n’existe pas en dehors du Japon, de la Corée et des US”
Mais comme Sam est ce qu’on appelle communément un mec qui ne lâche rien, il a décidé de passer plein de coups de fil jusqu’à ce qu’on lui indique un atelier en Roumanie.
Ça, c’était il y a pas mal de mois déjà.
L’atelier en Roumanie demande à Sam un cahier des charges bien précis qu’on lui envoie. Puis plus aucune réponse pendant 4 mois. Jusqu’à ce que Sam reçoive un coup de fil de l’atelier pour avoir plus de précisions.
On finit par se mettre d’accord sur un premier proto qu’on arrive à finaliser par visio (un peu à l’arrache pour respecter les délais de l’atelier).
Comme on est petit, on n’est pas prioritaires.
Sam reçoit un autre coup de fil de d’une assistante du boss de l’atelier pour lui demander de passer commande de 1500 paires minimum.
Là, on se redit “retour à la case départ”.
Mais je ne sais pas si tu te souviens, Sam ne lâche rien.
Il m’appelle et me dit :
“t’es chaud qu’on aille en Roumanie négocier directement avec eux ?”.
J’ai dit oui, et nous voilà partis pour tenter le tout pour le tout.
Au-delà de faire un roadtrip au fin fond de la Roumanie et d’en prendre plein les yeux sur la fabrication d’une paire de sneakers vulcanisée (je suis fan des ateliers en général) on a réussi à faire baisser les minimums de quantité.
On a même pu finaliser pas mal de petits détails qui nous avaient échappé par visio et sur le cahier des charges.
Ainsi que de dormir 4 heures en deux jours et boire 20 cafés.
Expérience trop drôle à vivre, mais qui était méga stressante.
Bref, tu l’auras compris, pour bosser avec cet atelier on a pas mal galéré mais on a réussi.
Bon elles disent quoi ces canvas shoes ?
C’est cool de te parler de nos galères, mais ça ne nous dit pas comment est cette chaussure d’été (tu éviteras de les passer à la machine, c’est juste pour faire joli).
Alors déjà, le design.
On voulait qu’elle soit la plus sobre possible. Que tu puisses autant la porter avec un jean pour faire l’américain ou même la porter avec un costume pour tes soirées d’été les plus élégantes.
On ne veut pas reprendre la plupart des designs des tennis d’été avec un petit bec pointu sur l’avant (comme certaines canvas japonaises).
On a d’abord pensé à la forme de l’avant assez rond pour que tu t’y sentes à l’aise (je déteste avoir mal aux pieds dans une paire de sneakers).
Là, même avec des pieds larges, pas de risque (je suis concerné et c’est testé et approuvé).
On a ensuite choisi de faire un “one cut” pour rendre la paire la plus sobre possible et laisser parler la semelle.
J’adore ce rendu, je trouve que l’équilibre est vraiment idéal pour porter cette paire avec absolument tout !
La semelle, le coeur de cette sneakers
On voulait quelque chose de rétro. Qui rappelle les vieux modèles de l’armée américaine. C’est aussi pour cette raison qu’on a choisi ce grippe vraiment trop agréable à toucher (et surtout très efficace pour éviter de te casser la gueule sur du carrelage quand tu vas chercher ton courrier - on te connait).
On a choisi aussi une semelle haute qui déborde sur le canvas pour éviter les traces de chaussures quand tu te fais marcher sur les pieds par Lionel lorsque tu sors au Badaboum.
Le confort c’est VRAIMENT important
Comme je te le disais, j’en ai marre d’avoir mal aux pieds avec mes sneakers.
Pour ça, il faut un bon chaussant et une bonne souplesse.
On a choisi une tige et une doublure en coton pour que tu te sentes léger.
Le caoutchouc de la semelle est aussi très souple et surtout tu ne risques pas de l’abîmer même si tu le plis comme un gros bourrin, parce que c’est du 100% caoutchouc.
Contrairement aux semelles grand public qui sont faites à partir d’un assemblage de caoutchouc et plastiques.
Un canvas blanc cassé
Les sneakers en toile blanche, tu dois en avoir quelques-unes.
On ne voulait pas faire du blanc pétard qui se tache à chaque frottement de pieds.
On a donc cherché une toile canvas couleur coton naturel (légèrement moucheté) pour que tu aies un rendu qui passe crème (t’as compris le jeu de mots ou pas ?).
Je trouve que le contraste est beaucoup plus cool avec une semelle couleur gomme qu’une toile blanche.
Tu pourras même les porter sous la pluie
Ce n’est pas habituel pour une tennis en toile, mais celles-ci te protégeront de la pluie. Ici avec une illustration de Sam et moi qui rentrons sous une pluie bordelaise après un bon dîner à la Gigi.
Elles ne sont pas étanches (car au bout d’un moment le coton prend l’eau). Mais la vulcanisation aide à garder ton pied au sec pendant un bon moment.
Comment porter ces canvas shoes ?
Voici quelques tenues qui pourront peut-être de donner l’inspiiiii.
John et Franky le dimanche
On commence avec cette tenue. J’adore porter des sneakers avec un costume personnellement.
Surtout lorsque tu passes en dessous un T-shirt ou un polo.
Tu vois, rien de plus simple.
John et Franky le lundi (férié)
Si tu veux faire l’Américain qui boit des bières au bord d’un lac c’est aussi possible.
Avec un short évidemment c’est facile, mais tu peux aussi les porter avec un chino (large de préférence mais chacun fait comme il veut hein).
John et Franky aux presque States
On a pensé ces sneakers portées avec un jean. Que ce soit brut ou même bleach, il n’y a rien de plus simple et de plus beau (je trouve) que de contraster ce blanc avec le bleu d’un jean.
John et Franky en frip
Ce qui fonctionne aussi avec des tenues plus américaines encore.
(ici dans la friperie Blue Madone à Bordeaux. C’est presque les States on a dit).
John et Franky bourrés mais heureux
On termine avec une tenue essentiellement composée de noir.
Je pense que je n’ai pas à t’expliquer pourquoi ce contraste fonctionne bien !
Une précommande différente cette fois-ci (c’est le moment du cadeau 🎁)
Comme on voulait travailler à tout prix avec l’atelier en Roumanie, on a quand même dû faire quelques concessions…
Par exemple, on est obligé de faire un truc que Sam ne peut pas se permettre habituellement, de passer commande avant la fin de la précommande.
C’est soit ça, soit l’atelier livre la sneakers en novembre. Du coup un peu relou pour passer l’été en sneakers quoi. Logique t’as vu.
Et c’est un pari risqué car c’est la première sneakers de Max Sauveur.
Du coup, pour pouvoir être serins financièrement, il faut qu’un maximum de paires soit commandé le plus tôt possible.
Et comme on est conscient que ça demande un effort pour toi, on s’est dit qu’on allait te remercier avec un système d’earlybird.
En gros :
Plus tu commandes tôt, plus le prix initial sera réduit :
Prix frérot (du 4 au au 11 mai) - pour le sang de la veine : 119€.
Prix cousin (du 11 au 18 mai) - c’est toujours la famille : 129€
Prix daron (après le 18 mai) : - pour ceux qui arrivent après la guerre : 139 €
On n’a pas trouvé meilleure façon de te remercier de ton soutien, parce qu’on a vraiment envie de développer cette paire de sneakers.
Pour résumer, pendant les 7 prochains jours, vous pouvez avoir vos baskets à un tarif ultra-earlybird, à 119€ (au lieu de 139€).
Et le cadeau pour les abonnés de la newsletter alors 🎁 ?
En plus de ça, pour te remercier de me lire chaque semaine et de me soutenir dans toutes mes collabs et autres délires, on a décidé de t’offrir la livraison si tu commandes avant demain (vendredi 5 mai) 11h30.
Avec le code : EARLYBIRD
Avec ce code tu auras 6 euros offerts sur ta commande (ce qui équivaut à une livraison Mondial Relay en France métropolitaine).
Et si tu veux choisis la livraison express, cette réduction de 6 euros sera appliquée quoiqu’il arrive.
Donc tu as jusqu’à demain (vendredi 5 mai) 11h30 pour bénéficier de la livraison gratuite.
Nota bene : comme on est sur du stock (qui est limité) , tu as aussi accès en priorité à toutes les tailles.
Tu seras livré cet été
Comme nous ne sommes pas prioritaires dans cet atelier, les délais sont longs. Mais comme on ne lâche rien, on a négocié des délais plus courts.
Du coup, tu recevras ta paire fin juin (trop bien ce sera pour mon anniversaire).
Bien entendu tu peux échanger / retourner la paire / te faire rembourser si la canvas shoes ne te plaît pas.
Prends ta taille habituelle
Comme pour toutes mes collabs, tu as un tableau des tailles sur la page produit pour t’aider.
Mais si tu es entre deux tailles en fonction des marques, prends la taille au-dessus. Personnellement je fais un 42,5 et là j’ai pris un 43 et j’en suis très heureux.
Les canvas shoes sont disponibles ici
ou ici : https://maxsauveur.com/products/canvas-basket-sneakers-en-tissu-blanc
J’espère que cette collab te plaira.
On y a vraiment mis beaucoup de coeur.
Avec Sam, on reste disponible pour toutes tes questions ici ou sur Instagram !
Et merci du fond du coeur pour le soutien infaillible.
Des bisous,
Luca